Lieu de conservation du patrimoine régimentaire, le Musée Le Régiment de la Chaudière est dédié à la recherche, à l’acquisition, à la préservation, à l’interprétation et à la diffusion historique militaire.
Lieu de conservation du patrimoine régimentaire, le Musée Le Régiment de la Chaudière est dédié à la recherche, à l’acquisition, à la préservation, à l’interprétation et à la diffusion historique militaire.
Le Musée Le Régiment de la Chaudière relate une tradition unique de citoyens-soldats qui se sont mobilisés afin de défendre leurs communautés, de participer aux grands conflits mondiaux, de contribuer à des missions internationales de maintien de la paix, de venir en aide aux populations civiles sinistrées et de renforcer la sécurité lors de grands événements. Il raconte à travers ses différentes composantes comment, par leur engagement, les soldats volontaires ont et continuent de servir la société, ici ou ailleurs.
Le Régiment de la Chaudière est porteur d’une tradition militaire originale grandement associée à des faits marquants de la Seconde Guerre mondiale. Il s’agit de la seule unité canadienne-française à avoir participé au Débarquement de Normandie, le 6 juin 1944. Cette contribution remarquable, combinée à la perpétuation d’une tradition militaire de citoyen-soldat, confère au Musée une originalité thématique qui le distingue des autres institutions muséales militaires au Québec et au Canada. Son originalité en fait un complément essentiel aux musées militaires de la région.
Le Musée Le Régiment de la Chaudière existe officiellement depuis 1969 et ce, dans une large mesure, grâce au travail bénévole de deux vétérans du Régiment de la Chaudière: Messieurs Marcel Alain et Fernand Dion. Mais pendant de nombreuses années, le Musée n’a comporté qu’une seule petite salle et n’était que très rarement ouvert aux visiteurs, surtout à la population civile.
En 2007, en relève à Monsieur Richard Martin, le capitaine Éric Marmen décide de s’y investir comme directeur bénévole, parallèlement à ses autres fonctions militaires. Il propose alors à son commandant du moment d’approuver les prémisses d’un plan de développement qui le conduira, dans les premières années, à produire des expositions estivales temporaires accessibles au grand public aussi bien qu’aux militaires. Les expériences toutes positives permettent au Musée de se faire connaitre au sein de la communauté et de créer des partenariats dans différents domaines reliés au devoir de mémoire. Citons en exemple les réalisations des différentes éditions du « Jour de la Normandie – D-Day » en partenariat avec le ministère des anciens combattants. Ou encore, la participation à des documentaires d’Alain Stanké sur le débarquement de Normandie et sur un héros de guerre du Régiment de la Chaudière, Léo Major, présentés à Radio-Canada et RDI.
Mais toutes ces réalisations temporaires ou en association devaient nécessairement déboucher sur une œuvre pérenne, pour permettre au Musée de se définir comme une institution incontournable en matière d’histoire militaire et conséquemment, en diffuseur et protecteur du devoir de mémoire. La réalisation d’une grande exposition ainsi que la remise à niveau des expositions régimentaires prennent alors tous leurs sens et les réflexions des principaux générateurs d’idées aboutissent sur la planche à dessin. La coopération fixée au premier plan, des partenaires convaincus et dévoués se joignent au mouvement pour compléter la première cohorte « d’ouvriers », tant au Musée qu’à la toute nouvelle Fondation du Musée Le Régiment de la Chaudière (2016). Les dés sont lancés pour une opération d’envergure qui verra son aboutissement en juin 2022.
Cette expression est à la base de toutes les réflexions et réalisations du Musée. Le devoir de mémoire a cependant besoin de porte-paroles et d’outils pour vivre, voire survivre.
Le devoir de mémoire désigne l'obligation morale de se souvenir d'un événement historique tragique et de ses victimes, afin de faire en sorte qu'un événement de ce type ne se reproduise pas. Cette expression, apparue dans les années 1990 à propos de la Seconde Guerre mondiale et en particulier de la Shoah, s'est élargie à d'autres épisodes tragiques de l'Histoire.
Le devoir de mémoire, sans cette expression, a été reconnu officiellement dans certains cas, à travers des déclarations officielles et des textes de loi (lois mémorielles) à partir de la fin du XXe siècle. Le devoir de mémoire, toujours sans cette expression, a par la suite été promu aux lendemains de la Première Guerre mondiale par des associations de victimes, puis par des collectivités territoriales et par des États.
Le devoir des États de maintenir le souvenir des souffrances subies dans le passé par certaines catégories de la population apparaît comme impératif, surtout s'ils en portent la responsabilité. Par rapport à la tradition du droit de la paix et de la guerre, le devoir de mémoire s'oppose à la clause d'amnistie des traités de paix qui, dans un souci d'apaisement (au sens du retour à la paix), imposait formellement l'oubli de tous les griefs passés relatifs au conflit, et interdisait de les évoquer. Le devoir de mémoire entend remédier à l'amnésie collective pour éviter que les dérives idéologiques ayant conduit à des persécutions ne se reproduisent.
Les commémorations, activités, expositions ou documents filmés sont organisées et produits pour rappeler et célébrer le dévouement sans limite de martyrs et héros dont le sacrifice a été volontaire ou involontaire.
L’engagement que nous prenons dans le développement de notre Musée représente un legs inestimable pour nos enfants et les générations à venir. L’exposition Citoyen-soldat inaugurée en 2017 en est un exemple révélateur. Cette exposition est une rencontre avec des gens d'ici, des citoyens-soldats qui ont façonné nos régions à partir du régime français jusqu'à nos jours. En la visitant, vous vous imprégnerez de thèmes originaux et souvent inédits, développés sous les angles locaux, régionaux, nationaux et mondiaux. Vous pourrez apprécier des artefacts uniques et exceptionnels et un total de 26 tenues différentes représentatives de toutes les périodes historiques.
Le redéploiement de notre institution muséale se poursuivant, de nouvelles expositions viendront bonifier notre offre patrimoniale à l’horizon de juin 2022. Nous serons heureux de vous accueillir pour partager avec nous cette magnifique aventure qui ne cesse de s’écrire et qui s’est bâtie grâce au dévouement des femmes et des hommes qui ont porté l’uniforme en citoyens-soldats accomplis.
Le commandant du Régiment de la Chaudière est nommé de facto commandant du Musée Le Régiment de la Chaudière par le Chef d’état-major de la Défense nationale. Il représente ainsi ce dernier dans toutes les sphères administratives, financières et opérationnelles de l’institution.
Le Lieutenant-colonel Bruno Bergeron est originaire de Charlesbourg, Québec. Il joint les Forces en décembre 1987 et il reçoit sa commission d’officier de l’Arme blindée en décembre 1989. Au terme de sa formation, il est muté au 12e Régiment blindé du Canada (12e RBC) à Valcartier.
En 1990, en tant que lieutenant, il est employé comme chef de troupe sur les véhicules Cougar et en 1991, il a été déployé avec sa troupe sur l’Opération Snowgoose à Chypre. Suite à sa promotion à capitaine en 1993, il a été muté à l’école de combat pour y servir comme officier de cours et commandant adjoint de la cie d’instruction. En 1996, il sera de retour au Régiment pour seulement un an. Pendant cette période, il sera commandant adjoint d’escadron et remettra sur pied, avec son équipe, l’escadron C qui avait été dissout quelques années auparavant. C’est en 1997 qu’il sera muté à Montréal, au quartier-général du Secteur du Québec de la Force terrestre (SQFT), où il sera employé jusqu’en 2008. À la suite de sa position comme G3 entraînement collectif pendant la première année, il sera employé sur des projets informatiques de bases de données corporatives dans la section du G8 et développera, pendant plus de sept ans, des systèmes automatisés d’analyse et de gestion de coût par activité. Ses travaux l’emmèneront, en 2006, à travailler en collaboration avec le G2 et le RDDC Valcartier sur un projet de système de commandement et de contrôle axé sur les opérations domestiques et basé sur des systèmes géo-référencés de visualisation 2D, 3D et stéréoscopique. Durant cette période, il participe aussi à l’Opération Récupération (verglas) et l’opération Abacus (bogue 2000). En 2009, il prend sa retraite de la Force régulière et crée son entreprise de design Industriel d’où il obtiendra un brevet US et Canadien sur les positionnements motorisés. En plus de son entreprise, il joint le 12e Régiment blindé à Trois-Rivières à la fin 2009.
En 2010 et 2011, il sera déployé en tant que réserviste en Afghanistan pendant 11 mois comme officier des opérations au Centre de coordination des opérations du District Panjwai. Promu major lors de son retour, il prendra le commandement de l‘escadron A, poste qu’il occupera jusqu’en septembre 2013 pour, par la suite, devenir le commandant de l’escadron CS jusqu’en 2015. Entre temps, étant donné ses connaissances approfondies des systèmes de commandement et de contrôle, il fût employé comme instructeur-chef sur le cours d’officier de la gestion d’Information (OGI) avec l’entreprise CALIAN. En 2015, il fut le 41e commandant du 12e Régiment Blindé du Canada à Trois-Rivières jusqu’en 2018. En mars 2021, il devient le 27e commandant du Régiment de la Chaudière.
Le Lieutenant-colonel Bergeron possède un baccalauréat en informatique de l’Université Laval à Québec. Ses intérêts personnels sont la musique et il est ceinture noir 2e DAN au Taekwondo.
Le Lieutenant-colonel Bergeron est marié à Kathleen Cameron et ils ont trois enfants, soit Kasey, Rebecca et Alexandre.
Le conseil d’administration du Musée Le Régiment de la Chaudière s’investi pour soutenir les initiatives et les actions nécessaires à la croissance et au maintien des acquis d’une institution portant la mémoire de celles et ceux qui ont su offrir à leur communauté, les richesses du dévouement militaire. Comme président du conseil d’administration, je suis fier de participer à cette démarche qui se conjugue en lieux évocateurs et dans des cadres historiques où la dimension humaine occupe une place de choix.
Major Bruno Gilbert
Major Karl Brodeur
Monsieur Sylvain Noël – Adjoint administratif Musée
Caporal-chef Keven Garant
Capitaine (ret) Éric Marmen – Directeur Musée
Monsieur Jean Belzil – Conservateur Musée
Lieutenant-colonel (ret) Jean-François Côté
Lieutenant-colonel (ret) Claude Langlois
Vacant
Monsieur André Gaumond
Vacant
Monsieur Martin Miller
Capitaine Stéphane Lamontagne
Vacant
Major Henrico Laprise
Vacant
Aumônier
Sergent-major régimentaire
En développement
Conservateur de 1967 à 2005
Directeur de 1970 à 1994
Directeur de 1994 à 2007
Directeur de 2007 à aujourd’hui
(Coordonnateur et projets spéciaux 2017 - 2018)
Coordonnateur et projets spéciaux de 2009 à 2013
Coordonnateur et projets spéciaux de 2013 à aujourd’hui
(Directeur 2017 - 2018)
Conservateur de 2013 à aujourd’hui
À des fins purement charitables, la fondation a pour mission de contribuer à fournir des fonds au Musée Le Régiment de la Chaudière pour la réalisation de sa mission éducative publique de l’histoire militaire par, notamment, des présentations d’objets historiques, des expositions éducatives publiques internes et hors murs, des conférences, des points de mémoire, des documents filmés, etc.
De solliciter et recevoir des dons, legs, et autres contributions de même nature en argent, en valeurs mobilières ou immobilières. Administrer de tels dons, legs et contributions pour fournir des fonds, artefacts ou objets au Musée Le Régiment de la Chaudière pour la réalisation de sa mission éducative publique.
D'organiser des campagnes de souscription publiques dans le but de recueillir des fonds pour le Musée Le Régiment de la Chaudière.
En savoir plusSuperbe musée. Nous devons entretenir le devoir de mémoire envers nos citoyens soldats qui ont cru en la nécessité de défendre le monde libre au péril de leur vie.